Le terme économie verte a déjà circulé sur le web et dans le domaine de l’économie depuis quelques années. Cependant, de nombreuses personnes ignorent encore de quoi il s’agit exactement. De quoi s’agit-il exactement ? Quels sont les chiffres et les secteurs d’activité ? Voici tout ce qu’il y a à savoir sur ce système.
Définition et objectifs de l’économie verte
Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) définit l’économie verte comme une économie qui permet d’améliorer le bien-être de l’homme et la justice sociale. Dans le même temps, ce système est un excellent moyen de réduire les risques sur l’environnement et les pénuries dans le domaine écologique.
Le but de ce type d’économie est de conserver le capital de ressources naturelles en parfait équilibre. Elle s’assure notamment de répartir équitablement ces ressources pour toute l’humanité et surtout pour les générations futures. L’économie verte avance en parallèle avec le changement des modes de consommation et de production afin que ces derniers s’intègrent des contraintes sociales et environnementales.
L’économie verte en France et la finance verte
Selon l’OMPE ou organisation mondiale pour la protection de l’environnement, l’économie verte représente aujourd’hui environ 4 millions d’emplois dans l’Hexagone, tous secteurs confondus. Un chiffre qui augmente constamment puisque cela va encore connaître une hausse d’ici 2030. Il faut savoir que dans le domaine de la finance verte, la France est parmi les meilleurs.
Et puisqu’on parle de finance verte, il s’agit d’un terme qui regroupe les obligations vertes qu’une entreprise, une organisation internationale, une collectivité locale ou encore une banque lance. Leur but est de financer une activité ou un projet environnemental. N’hésitez pas à visiter un site spécialisé pour plus d’informations.
Les secteurs d’activité et les filières prometteuses dans l’économie verte
Selon l’ONEMEV ou observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, les activités sont regroupées sur trois pôles. Il s’agit notamment de la protection de l’environnement, de la gestion des ressources naturelles et de la recherche-développement des services publics dédiés à l’environnement.
En ce qui concerne les filières les plus prometteuses dans ce domaine. Encore selon l’ONEMEV, les domaines qui prévoient le plus d’emploi seraient : l’agriculture biologique, la production d’énergies renouvelables, la gestion des déchets, la maîtrise de l’énergie, le transport et la gestion des eaux usées.
Quelques mots sur les métiers verts et les formations permettant d’intégrer l’économie verte
On appelle donc métier vert tous les métiers à vocation environnementale dont le but est de prévenir, de maîtriser et d’apporter des corrections à l’activité de l’homme sur l’environnement. Il s’agit là d’un propos de l’ADEME ou l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Par exemple, le technicien chargé de la police de l’eau, le responsable de la collecte des déchets, le garde forestier ou encore l’animateur nature sont des métiers verts.
Concernant la formation à suivre pour entrer dans le domaine de l’économie verte. Il est possible de choisir entre des formations courtes et des études longues.
- Un BTS (2 ans après le bac) en métier des services de l’environnement, en technicho-commercial énergie et environnement, etc.
- Un BTSA en gestion et maîtrise de l’eau, en développement et animation des territoires ruraux ou encore en gestion et protection de la nature.
- Un bac+3 en génie biologique option génie de l’environnement. Et ce ne sont là que des exemples.