Créer son entreprise peut vite devenir le parcours du combattant pour un non-initié. En effet, les démarches sont nombreuses et peuvent décourager les novices. Choix de la forme juridique, rédiger les statuts, déposer une annonce dans un journal d’annonces légales… Autant d’épreuves, mais surtout de sources de stress pour les créateurs.
Parmi ces démarches, l’ouverture d’un compte professionnel est celle qui peut poser le plus de difficultés. Les établissements bancaires n’étant pas dans l’obligation d’accepter tous les dossiers, il faut parfois plusieurs semaines avant de décrocher le fameux sésame. Mais cette formalité est-elle obligatoire ? Existe t-il des astuces pour limiter au maximum les risques d’échec ? Réponse(s) dans cet article !
Compte professionnel : une obligation dans la plupart des cas
Pour répondre immédiatement à la question posée en introduction : oui, avoir un compte professionnel est obligatoire quand on est à la tête d’une société commerciale. Encore faut-il trouver une banque qui réponde à vos attentes.
La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus d’établissements bancaires se sont lancés sur ce créneau. De nouvelles tendances voient d’ailleurs le jour, grâce aux banques en ligne. Ces dernières proposent la gestion d’un compte pro sans avoir à se déplacer en agence. Toutes les transactions se font en ligne. Pas sûr que ce format plaise à tout le monde…
Seule exception à la règle : l’auto-entreprise
La seule exception à propos de l’obligation de compte professionnel concerne le régime de l’auto-entrepreneur. Pour ces derniers, il n’y a pas d’obligation d’opter pour un compte pro. Toutefois, ils sont dans l’obligation d’avoir un compte dédié à leurs activités professionnelles.
Vous n’avez pas suivi ? Plus concrètement, les auto-entrepreneurs sont dans l’obligation d’avoir un compte spécialement pour leur société, mais ce dernier peut être un compte « personnel ». Il doit simplement être indépendant de celui utilisé à des fins personnelles. Cette démarche permet de justifier plus facilement ses dépenses et rentrées d’argent dans le cas d’un contrôle fiscal.