Les démarches à suivre pour devenir un artisan

En général, les activités artisanales sont considérées comme des métiers de production, de transformation ou de services nécessitant un savoir-faire. C’est pour cela qu’être un artisan est un gage de qualité. Dans l’hexagone, l’artisanat est l’un des piliers du développement économique, car selon les statistiques, environ 1.4 million d’entreprises optent pour ce secteur. Alors pour exercer cette activité, le respect de certains principes est indispensable.

Les différentes qualifications requises

Dans tous les cas de figure, ce n’est pas parce que vous avez réussi à installer votre nouveau système de chauffage ou à rénover votre propre maison que vous êtes compétent. Il est primordial de savoir que pour devenir un véritable artisan comme sur ce site, il est essentiel de justifier vos compétences par le biais de certifications ou de diplômes. Par exemple, vous pouvez demander sans problème l’attribution d’un Certificat de Qualification Professionnelle ou CQP au sein de votre branche professionnelle, c’est-à-dire un diplôme de niveau 5 équivalent au Certificat d’Aptitude Professionnelle ou CAP, lorsque vous possédez déjà les expériences nécessaires dans le domaine que vous souhaitez entreprendre.

Dans la mesure où vous avez une expérience d’au moins 3 ans dans le secteur choisi, vous pouvez immédiatement exercer le métier même sans diplôme ou certification. Alors si vous n’êtes pas concernés dans ses deux hypothèses, ne vous inquiétez pas, car plusieurs alternatives sont à votre portée. En principe, vous devez sélectionner l’activité artisanale visée et après, il faut entrer au sein d’un Centre de Formation d’Apprentis ou CFA.

L’accomplissement de l’immatriculation auprès du répertoire des métiers

De nos jours, tout artisan voulant exercer cette activité est tenu de s’immatriculer au niveau de cet organisme dédié. Peu importe le statut juridique que vous alliez opter, c’est-à-dire d’entreprise individuelle ou de société, la procédure d’immatriculation est toujours obligatoire. Celle-ci doit être faite au moins un mois avant le commencement de votre activité. Cependant, l’artisan peut passer outre ce délai s’il informe à l’avance le président de la chambre des métiers par l’aide d’une lettre recommandée avec accusé de réception. Grâce à l’existence du Centre de Formalités des Entreprises ou CFE qui a mis en place un guichet unique, les démarches d’immatriculation réalisées par les personnes intéressées deviennent plus faciles. Sachez qu’il revient à cet établissement de transférer le dossier aux services compétents. Par rapport aux pièces à déposer, il y a :

  • Les formulaires PO et TNS ;
  • La demande ACCRE ;
  • Une photocopie de la carte d’identité nationale ;
  • Une copie du diplôme ou du CAP ;
  • La déclaration du statut de conjoint ;
  • L’attestation d’information de l’époux (se) ;
  • L’attestation de suivi de stage de préparation à l’installation ;
  • La déclaration de non condamnation ;
  • Et une copie de la carte de séjour pour les étrangers.

Les autres formalités à réaliser

Il faut noter que si vous décidez de vous lancer dans le métier artisanal, la réalisation d’autres démarches vous attend encore après l’immatriculation. Tout d’abord, il y a l’ouverture d’un compte bancaire, car il est préférable d’éviter la confusion entre le compte personnel et celui du professionnel. Ensuite, vous devez déclarer les coordonnées de votre entreprise à la Poste. Et enfin, vous êtes tenu de souscrire à des assurances obligatoires comme l’assurance garantie décennale artisans et celle à responsabilité civile et professionnelle.